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Un indice de positivité pour les entreprises

La notion d’économie positive avance au sein de l’OCDE. L’indice de positivité des entreprises est un dispositif favorisant le progrès. Il a pour objectif d’accompagner les acteurs économiques dans leur « transformation positive ».

economie positiveL’ONG Positive Planet, présidée par Jacques Attali, publie depuis 2013 un indice de positivité pour les 34 nations de l’OCDE. Cet indice est complété, depuis 2015, d’un indice de positivité des entreprises (notamment celles du CAC 40). Il vise à dépasser les limites des indicateurs classiques comme le PIB, dont il se distingue en focalisant l’évaluation sur le niveau d’engagement envers les générations futures. Ce dernier repose notamment sur une croissance responsable, durable et inclusive. L’indice de positivité des entreprises est un dispositif favorisant le progrès, et a pour objectif d’accompagner les acteurs économiques dans leur « transformation positive ».

35 critères sont ainsi déclinés. Parmi ceux-ci, l’entretien de conditions de travail positives, la promotion d’un partage positif de la valeur produite par l’entreprise, les relations fournisseurs et les achats responsables et durables, etc. Cet indice a été imaginé au départ pour les grandes entreprises. Au vu de sa pertinence en termes d’amélioration des pratiques, l’indice de positivité des entreprises pourrait être utile aux plus petites entreprises, PME, ETI et start-up, engagées dans une démarche de pacification économique.

Lire l'article complet de Hugues Poissonnier, enseignant chercheur à Grenoble Ecole de Management et membre de la chaire Paix économique, Mindfulness et Bien-être au Travail paru sur la plateforme The Conversation.

Inscriptions au Diplôme universitaire « Psychothérapie par la Pleine Conscience »

Insérer et soutenir la pratique de la pleine conscience dans le milieu professionnel ? C’est l’ambition du partenariat qui s’est tissé entre la chaire et le centre Pierre Janet de l’Université de Lorraine. A la clé, le lancement d’un nouveau diplôme universitaire (DU), « Psychothérapie par la Pleine Conscience » dont les inscriptions courent jusqu’au 9 juin.


inscriptions au DU à MetzLa chaire Paix économique, Mindfulness et Bien-être au travaill est partenaire du nouveau diplôme universitaire « Psychothérapie par la Pleine Conscience », délivré par le centre Pierre Janet de l’Université de Lorraine. Lionel Strub, chercheur au sein de la chaire, spécialisé dans le champ de la pleine conscience, y est conseiller spécifique. Il enseigne aussi dans le DU sur le volet dédié à la santé au travail. L’objectif de ce diplôme est de proposer une formation dans le domaine de la méditation de pleine conscience par l’approche de la réduction du stress basée sur la pleine conscience (Mindfulness Based Stress Reduction – MBSR).

Créé en 2013, le centre Pierre Janet, pilote en France, s’articule autour de trois pôles : la recherche académique, la formation et la consultation psychothérapeutique. Espace d’échange pionnier, il vise à stimuler la réflexion théorique et pratique de la psychothérapie. Depuis octobre 2015, le Centre Pierre Janet est devenu la première structure universitaire française permettant la rencontre entre les chercheurs, les professionnels de la psychothérapie, les étudiants et les patients.

Date limite de dépôt en ligne des dossiers de candidatures : 09 juin 2019 - Centre Pierre Janet Université Lorraine

Trophées de la Paix économique : plus de 70 candidatures

75 dossiers de candidatures ont été déposés pour concourir à la première édition des Trophées de la Paix économique qui se tiendront le 14 mai prochain à la MC2 de Grenoble

 

business paix eco

Dominique Steiler, Titulaire de la Chaire Paix économique, Mindfulness et Bien-être au travail de Grenoble Ecole de Management et maître d'œuvre de cette première édition, « remercie celles et ceux qui s'engagent et veulent partager leurs actions en faveur de la Paix économique. Ce premier succès démontre l'intérêt croissant que les entreprises, mais également les associations et les services publics accordent à la conciliation l’intérêt général et de la performance » 

Enseigner la Paix économique pour allier collaborateurs épanouis et économie durable.

Zoé Leycure, étudiante à Grenoble Ecole de Management, secrétaire générale et consultante au sein de GEM Junior Conseil a travaillé sur les thématiques de Paix économique. À l’occasion des Trophées de la Paix économique 2019 nous la retrouverons parmi les membres jury. Retour sur son parcours et sa vision de la Paix économique.

 

Photo Zoé Leycure jury étudiante crQu'attendez-vous de la première édition des Trophées de la Paix économique ? 

Je suis impatiente d’assister aux Trophées de la Paix économique, de découvrir les projets des candidats. J’espère aussi apprendre de nouvelles façons de concevoir le travail en entreprise ce qui pourrait m’être précieux à l’aube de mes choix de parcours professionnels. 

 

Que vous apporte le fait d'être membre du jury des Trophées de la Paix économique 2019 ? Qu'attendez-vous de cette expérience ? 

Je suis ravie d’être jury d’un tel évènement et fière de la confiance que l’on me porte. J’ai hâte de découvrir les projets novateurs en termes de Paix économique remettant l’humain au centre de l’économie car je suis convaincue que nous avons tous à y gagner. De par mes études je me destine à des postes de management, apprendre aujourd’hui à diriger autrement en favoriser le bien-être des collaborateurs est une opportunité immanquable.

 

L'évaluation des salariés

L’évaluation des salariés n’est pas obligatoire. Elle est toutefois généralisée et très encadrée. Une grande variété de modalités peut être observée. Certaines présentent un risque réel pour l’entreprise. L’efficacité des autres, admises, ne tient ni à leur sophistication ni à leur innovation.

 

OetC 51L’évaluation des salariés est une pratique généralisée alors, qu’à l’exception de rares conventions collectives, aucun texte ne l’impose à l’employeur. La jurisprudence envisage l’évaluation des salariés non comme une obligation à la charge de l’employeur, mais comme un droit pour celui-ci, inhérent à son pouvoir de direction. Dans le prolongement de cette logique, elle ajoute que le refus réitéré du salarié de se soumettre à une évaluation de son travail peut constituer une faute grave justifiant son licenciement. Toutefois, l’exercice du pouvoir de direction ne doit pas viser à soumettre le salarié. Dans les cas extrêmes, l’employeur peut être déclaré coupable du délit de soumission, défini à l’article 225-14 du code pénal : « Le fait de soumettre une personne, dont la vulnérabilité ou l’état de dépendance sont apparents ou connus de l’auteur, à des conditions de travail ou d’hébergement incompatibles avec la dignité humaine est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 150 000 euros d’amende ». Les magistrats précisent que, quelles que soient les exigences du process de fabrication, les salariés ne peuvent pas être « le prolongement d’une machine-outil ».

Retrouvez en deux parties l'article de Jacques Uso, associé de Lawsen Avocats Droit social et Relations sociale - et membre de la chaire, paru dans le numéro #51 d’Office et Culture et sur le site de Lawsen Avocats.


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Manon Pacheco
Cheffe de projet communication
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